Comprendre le lien entre la Mémorisation et l’apprentissage des langues est important pour les apprenants comme pour les formateurs natifs. Glotte-Trotters vous livre ci-dessous les notions clés.

Mémorisation et  l’apprentissage des langues : le rôle clé de 2 aires cérébrales

Lorsqu’on apprend une langue étrangère, deux aires cérébrales entrent en jeu : l’aire de Wernicke et l’aire de Broca. La première permet de comprendre les langues. Elle ne distingue pas les différentes langues qui, pour elle, forment une entité globale. La deuxième permet de s’exprimer à l’oral dans une autre langue. Chaque langue y est différenciée des autres et compartimentée, sauf pour un cas particulier : le cas des enfants bilingues ou multilingues. Comme plusieurs langues sont apprises simultanément, le cerveau ne les distingue pas l’une de l’autre. C’est pourquoi ces enfants passent de l’une à l’autre si facilement.

Mémorisation et  l’apprentissage des langues :  les indispensables

Mémorisation et  l’apprentissage des langues : le rôle clé des échanges oraux en réception et production

Le formateur en langues étrangères doit guider les apprenants lors des échanges oraux en réception comme en production. Les supports de cours et plans de travail spiralaires construits par Glotte-Trotters dotent formateurs comme stagiaires de stratégies destinées à faciliter la réalisation de la tâche communicative demandée. Ces stratégies doivent ensuite faire l’objet d’une prise de conscience afin que chaque individu puisse y recourir de manière autonome dans un autre contexte.

Bien que quotidienne et naturelle, la production orale dépend de  fonctionnements complexes. Les connaître permet d’améliorer sa parole et répondre aux compétences attendues.

Pour mémoriser du vocabulaire, il est indispensable de mémoriser chaque mot dans son contexte.  Le vocabulaire d’une autre langue doit s’apprendre dans le cadre d’échanges oraux et de jeux avec les mots.  Cet apprentissage se fait en trois étapes clés :

La récupération, c’est-à-dire le moment où on “rappelle” les souvenirs afin de les réutiliser. Si vous ne vous rappelez pas d’un mot, cherchez une alternative ou décrivez ce que vous voulez dire. De cette manière, non seulement vous ferez travailler vos synapses, mais vous retiendrez plus facilement ce que vous apprenez.

Mémorisation et  l’apprentissage des langues : pour conclure

L’apprentissage d’une nouvelle  langue permet de renforcer le cerveau. En effet, plus une zone spécifique du cerveau est sollicitée, plus elle se développe et se renforce, ce qui permet de dynamiser la santé de nos réseaux de neurones. Les capacités cognitives s’en trouvent alors améliorées, ce qui veut dire que vous aurez une meilleure capacité à réfléchir rapidement, vous concentrer et à filtrer les informations non pertinentes. Passer d’une langue à l’autre rend votre cerveau plus flexible et lui permet d’établir plus facilement les priorités.

Pour finir, un conseil de lecture :

Neurosciences et cognition, Perspectives pour les sciences de l’éducation de Pierre-André Doudin et Eric Tardic.